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Les gravures diffusées par différents moyens ont façonné l’opinion publique, l’ont marqué par la puissance des images et des messages qu’elles envoyaient. L’impact était immédiat, facile et poignant sur une population composée en grande partie d’analphabètes. Cela a contribué à créer un imaginaire de la rupture politique. Le côté excessif des caricatures a diffusé une violence qui n’était alors pas encore imaginable. La distance ironique permettait de déclencher une possibilité de réaction dans un contexte d’instabilité politique. Par ailleurs les illustrations choisies dans notre dossier sont vues comme des moyens de diffusion rapides de l’information. Une image peut être reçue facilement et porte avec elle des connotations précises. Le discours est simpliste, jouant sur le grotesque et la farce mais a un impact très fort sur la conscience collective, rejoignant par ses figures le langage de la fable et du conte. A partir du moment de la diffusion de ces messages iconographiques le passage des idées à l’action a pu être progressif et efficace. La radicalité des images est devenue une radicalité vécue.

 

La violence des images et son côté excessif des images ont certes influencé l‘écriture de l’historiographie de la Révolution Française jusqu’à nos jours et ont eu un impact fort sur la représentativité violente de l’évènement sur l’Histoire.

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