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Médaillon des Amis de la Constitution d'Arras, 1790

   Dans de nombreuses villes de France naissent spontanément des clubs en 1789, créations locales de citoyens désireux de prendre part à la Révolution. Dès qu’ils apprennent l’ouverture de la Société des amis de la Constitution, qui siège dans un ancien couvent de jacobins, ils cherchent à tisser des liens d’« association » et de « correspondance » avec le grand club de Paris, rapidement célèbre. S’ils s’y réfèrent comme à la société mère, c’est alors de façon plutôt abstraite, car ils ont leur fonctionnement propre, adapté à leur contexte local. Mais ils se font affilier selon le règlement strict donné par le club parisien et copient son organisation. Ainsi s’établit une forte ressemblance de fait : le déroulement des séances, une fois adopté, n’est plus guère modifié. L’apparition du réseau des clubs est une nouveauté de la Révolution, mais ses origines se trouvent, sous l’Ancien Régime, dans l’organisation de la franc-maçonnerie et dans certains cercles de lecture ou de littérature.

   Le document suivant est un médaillon de la Société de la Constitution, club politique qui s'appelera Jacobins au cours de l'année 1792 et qui se diffuse à partir de Paris dans toute la France. C'est ici le club d'Arras qui est représenté à travers cette médaille qui représente deux Hercule symbole du peuple fort  qui se libère de ses chaines comme ce héros de la mythologie grecque. L'autel de la Pratie au centre est représneté avec le slogan propre aux Jacobins "Vivre Libre ou mourir". 

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